Jean Perdriau

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Jean Perdriau
Jean Perdriau
Portrait de Jean Perdriau - Vitrail de l'église Saint-Pavain de Pin-en-Mauges

Naissance
Beaulieu-sur-Layon
Décès (à 46 ans)
Chemillé
Mort au combat
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Grade Capitaine
Conflits Guerre de Vendée
Faits d'armes Bataille de Jallais
Bataille de Chemillé

Jean Perdriau (1746-1793) est un chef de la révolte en Vendée.

Jean Perdriau est né le à Beaulieu-sur-Layon, fils de Jacques Perdriau et de Renée Marcais. Il a servi comme caporal dans un régiment de ligne des armées royales. Rentré au pays, il épouse Anne Marie Mousseau le , à La Poitevinière, où il exerce comme voiturier.

Il est l'une des premières figures du soulèvement vendéen, aux côtés de son ami Jacques Cathelineau[1].

Le , Jean Perdriau prit le commandement comme capitaine de paroisse de la troupe partie de La Poitevinière pour attaquer Jallais. Près du château de la Brinière, tous les républicains sont faits prisonniers. Les insurgés s’emparent du canon, qu’ils baptisent le Missionnaire[N 1],[2].

Jean Perdriau sera tué au cours des Guerres de Vendée, lors du grand choc de l'église Saint-Pierre de Chemillé, le [N 2].

Hommage[modifier | modifier le code]

Son portrait se trouve sur un vitrail du maître verrier Jean Clamens dans l'église Saint-Pavain du Pin-en-Mauges.

Cet ancien caporal devenu employé des gabelles, qui eut un rôle majeur dans le soulèvement vendéen a une rue qui lui est dédiée à la Poitevinière. Au même titre que Cathelineau, Jean Perdriau fut « l’un des premiers chefs de l’insurrection du pays des Mauges ». Présent lors de l’émeute de Saint-Florent-le-Vieil, le 12 mars 1793, il comprit l’enjeu de cet événement et de ses conséquences. Dès le lendemain, à partir de la Poitevinière il prit la tête d’une petite bande armée qui marcha aussitôt vers le château de Jallais tenu par une garnison républicaine[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une plaque commémorative de cette bataille est visible près de l’allée du château de Jallais
  2. Concernant le décès de Jean Perdriau, des avis diverges à mars 2023 : - 1) Décédé le 29 mars 1793 - Guerre de Vendée - Saint-Lambert-du-Lattay, 49292, Maine et Loire - 2) Sa carrière fut très courte et il est pris au combat de Saint-Lambert-du-Lattay le 29 mars 1793 et fusillé peu après. - 3) On le dit aussi fusillé à Avrillé !?...

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le Loup, « Souvenirs de Jean Perdriau… », sur chemins-secrets.eklablog.com, (consulté le ).
  2. Anne Rolland-Boulestreau, « Beaupréau-en-Mauges. En 1793, la prise du château de Jallais et du canon », sur ouest-france.fr, Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  3. Channel, « Inventaire des rues vendéennes : La Poitevinière (49) », sur Vendéens et chouans.com, (consulté le ).

Sources[modifier | modifier le code]

  • Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 1439.

Lien externe[modifier | modifier le code]